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Antoine-lesbellesfrancaises

[Emission TV] Les Françaises en panne

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Le magazine/débat C dans l'air sur France 5 a proposé hier un sujet consacré à la crise de l'automobile et de son avenir. Pour ceux que ça intéresse mais qui ont raté l'émission, il est possible de la revoir encore sur internet :

http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_article=3285#centre

"Malgré un sursaut en début d’année, la production automobile française accuse une nouvelle baisse, affichant un recul de plus de 11 % depuis le 1er janvier dernier. La conséquence de la crise de l’énergie et du pétrole, mais aussi des délocalisations des constructeurs.

Fleuron de l’économie française, l’automobile ? Plus tout à fait. Depuis le début de l’année 2008, le secteur est en perte de vitesse et ses faibles performances participent à la mauvaise santé de l’industrie du pays. L’annonce est tombée le 14 août 2008 : la croissance nationale a subi une perte de 0,3 % au premier trimestre.

Témoin de la crise que traversent actuellement les pays industrialisés et de la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, la chute de la production automobile (environ 10 % de l’économie, en France) résulte de plusieurs problèmes conjugués. Fierté de l’Hexagone, la voiture française n’est plus à la fête. Les conducteurs leur préfèrent de plus en plus les produits asiatiques, qui grignotent peu à peu les parts du marché français.

La stratégie de délocalisation des constructeurs - Renault et PSA Peugeot Citroën - entraîne également une baisse de la production : installés dans des pays à forte croissance, comme l’Europe de l’Est, la Russie ou le Brésil, les sites de production attirent à eux leurs fournisseurs.

Par ailleurs, dans le sillage du Grenelle de l’environnement, les regards se tournent aujourd’hui vers des voitures moins polluantes. Les véhicules haut de gamme pâtissent ainsi de l’instauration de la pastille verte bonus/malus, appliquée à partir du 5 décembre 2007. Depuis cette date, toute commande d’une automobile n’émettant pas plus de 130 g de CO2 par kilomètre, accompagnée du retrait d’un véhicule de plus de quinze ans, occasionne le versement de 300 euros. A l’inverse, les voitures consommant plus de 160 g de CO2/km sont désormais taxées. Conséquence : les berlines se trouvent boudées, au profit des petits véhicules.

Coût des matières premières, hausse du pétrole et lutte contre le réchauffement climatique ont ainsi sensiblement modifié le regard du conducteur sur la voiture. L’ère de la mythique Ford T, emblème de la consommation de masse dont l’on fête le centenaire en 2008, est-elle révolue ? Un siècle plus tard, en effet, les modes de vie ont changé, et les préoccupations également. Une page se tourne et la voiture de demain se dessine, autour d’une nouvelle problématique : les énergies du futur.

Déjà apparaissent les véhicules hybrides (électricité et essence), moins gourmandes en carburant. Plus loin, le Japonais Honda propose, depuis juin 2008, la FCX Clarity qui, elle, combine électricité et hydrogène, n’émettant donc que de la vapeur d’eau. Nissan, de son côté, a dévoilé le 6 août 2008 un prototype de voiture électrique, ambitionnant de devenir, à l’horizon 2010, le premier constructeur à commercialiser en masse ce type d’automobiles non polluantes.

Un véritable défi que la France ne semble pas encore prête à relever. Et qui nécessite de lourds investissements en termes d’infrastructures : sans l’aménagement d’importants réseaux de distribution électrique ou hydrogène, les ventes de ces voitures du futur ne pourront guère se développer..."

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il me semble avoir vus que renault aussi sortirait un vehicule electrique avec nissan en 2010.
Acheté une voiture fait peur maintenant a cause du gasoil, je suis toujours surprit qu'en france il n'y ait pas plus de moteurs hybride.Pourtant si les constructeurs francais en commercialisent sa pourrait bien relancer les ventes

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Au-délà des véhicules français, ce sont les marchés européens et américains qui traversent une crise. Les marchés sud-américains et asiatiques se portent très bien, ça n'est pas un hasard si on voit en ce moment beaucoup de nouveautés pour les marchés émergents (je ne citerais que Citroën avec la C-Elysée, la C2, la C-Triomphe, etc...).

On reste dans une logique, à fabriquer des produits, et à se demander par la suite comment les vendre, alors que le contraire serait plus bénéfique à long terme.
Il ne s'agit pas de vendre ce que l'on produit, mais plutôt de produire ce que l'on vend.

Or, aujourd'hui, on raisonne toujours de la même façon, ce qui engendre énormément de surproduction de véhicules. Pendant ce temps, les marques asiatiques, Toyota par exemple, ont fait de gros efforts pour écouter le consommateur, et sortir des véhicules en phase avec leurs attentes. Il ne faut pas s'étonner de leur réussite, elle n'a aucun secret.

Depuis quelques années le marché se divise en deux: il y a une demande pour les véhicules haut-de-gamme, et là les marques françaises ne sont pas présentes; et il y a une demande pour les véhicules plutôt bas-de-gamme (<15 000 €), et on voit là monter en puissance les marques asiatiques. Malheureusement, les constructeurs français restent positionnés dans le ventre mou du marché.

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