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Alors que plus de deux cents salariés (CGT) bloquaient ce matin les accès au site de Sandouville pour protester contre les périodes de chômage technique et les suppressions de postes, le constructeur français confirme l’arrêt temporaire de plusieurs de ses complexes industriels, en France et à l’étranger, pendant une à deux semaines. Objectif de la firme au losange ? Baisser la production tout en gérant de manière serrée les stocks.


Ajuster la production en cette période de crise marquée par des volumes de ventes insuffisants. Renault annonce un vaste plan de chômage technique frappant nombre de ses usines de production. Cette période de repos forcé commencera la semaine prochaine pour une durée d’une à deux semaines. “La quasi totalité des usines vont être fermées une à deux semaines, voire plus“, a commenté Fabien Gâche, délégué central syndical CGT du groupe français. Renault pourrait toutefois maintenir les salaires.

Les usines de Douai, Flins, Le Mans, Maubeuge, Sandouville, Dieppe et Batilly sont concernées sur le territoire hexagonal. A l’étranger, plusieurs sites (Bursa en Turquie, Moscou et Novo Mesto en Slovénie) seront également mis au ralenti avec un arrêt de la production d’une durée moyenne de quatre jours.

Dans le même temps, chez PSA Peugeot Citroën, Christian Streiff, le président du directoire du groupe, a annoncé que le constructeur allait réduire sa production de 30 % en Europe au quatrième trimestre par rapport aux prévisions de début d’année (PSA visait une augmentation de ses ventes de 5 % alors que les derniers chiffres connus indiquent un repli de 3.5 %). Pas de renseignements complémentaires. Pour ceux qui en doutaient encore, la crise est bel et bien là. Aucun parallèle évidemment avec les déclarations rassurantes et optimistes de la Ministre des finances et de l’économie…